ALLIÉE DU DEUIL

Présentation

MON ENTREPRISE

L’Alliée du deuil découle directement de mes nombreuses études (communications, relation d’aide, techniques d’impact, hypnose et  Neuro-Activ-Coaching…) et de mes 16 années d’expériences professionnelles en enseignement, mais d’abord et avant tout, mon entreprise représente le fruit de tout ce dont j’aurais aimé bénéficier durant mes 25 premières années de vie, époque où j’ai été confrontée à plus d’une dizaine de deuils en série, dans ma famille proche. 

Mon parcours de formation m’a permis de mieux me comprendre à travers la découverte des symptômes et des états du deuil. Ainsi, j’ai pu trouver de nouveaux repères essentiels pour revivre à nouveau et pouvoir aider les gens souffrant du manque ou de la perte lié au deuil.

MA VISION

Puisque les situations de deuil sont uniques, il existe de multiples chemins pour traverser ces épreuves. Je désire donc développer et proposer différents outils permettant d’adoucir ces passages souvent chaotiques. Au service d’accompagnement thérapeutique individuel, aux ateliers pratiques et à la méditation, s’ajouteront des formations en ligne. Afin d’accueillir chaque personne endeuillée dans son rythme et éviter l’isolement, je poursuivrai mon implication dans les Cafés Mortels et je continuerai d’animer des événements commémoratifs ainsi que des conférences sur mesure. 

Autant de possibilités, de langages qui me donneront l’opportunité de mettre mon histoire, ma créativité et mes compétences au profit de votre cheminement!

MA MISSION

Avec mon entreprise, j’offre un service de soutien aux personnes endeuillées. Je les accompagne à travers le processus et les étapes du deuil, quelle qu’en soit la nature, dans un cadre sécurisant et professionnel.

MON HISTOIRE

En donnant naissance à une jolie petite fille à la tignasse de jais et aux yeux verts, à Trois-Rivières, au milieu de l’année 1976, Lisette Gauthier et Pierre Leclerc ne se doutaient pas que leur courte histoire de vie allait insuffler à cette enfant prénommée Karine, une force de caractère qui ferait d’elle une alliée pour les personnes accablées par la perte et/ou le deuil. 

Aucun parent ne veut mourir à l’orée de la vie de son enfant. Être orphelin ne fait pas partie du cycle naturel de l’existence. En succombant à un cancer Hodgkinien à seulement 24 ans, Pierre Leclerc a semé la première graine de résilience qui allait donner des ailes à l’âme et au cœur de Karine dans la poursuite de sa vie. Elle n’avait que 18 mois, mais ce premier départ marquera celui d’une longue quête : le début de son chemin de Compostelle intérieur.

Dans les années qui suivirent cette lourde perte, sa mère Lisette alors âgée de 21 ans, réussit à éduquer et protéger Karine, grâce à sa bienveillance et son cœur aimant. Afin de l’aider à s’épanouir pleinement, elle placera sur la route de sa fille, des gens pouvant remplir le vide laissé par l’absence de son père biologique.  Le nouvel amoureux de sa maman, Alain Comeau, a fait figure de père pour celle-ci, dès ses trois ans.  Karine conserve de précieux souvenirs d’enfance, bercés par la présence d’Alain, qui adorait lui jouer des tours et la taquiner.  Sa vie était douce au cœur de cette famille et son avenir était rempli de possibilités.

À l’aube de ses 8 ans, la vie s’acharna de nouveau sur eux. En 1985, par un jour ensoleillé de printemps, l’ambiance habituellement sereine de la petite maison familiale du boulevard St-Michel est devenue totalement chaotique.  Les membres de la famille allaient et venaient sans que Karine ne comprenne trop ce qui se tramait.  L’entourage souhaitait la protéger, mais le silence et les non-dits ne faisaient qu’augmenter son anxiété.  Même si on voulait lui cacher le drame et amoindrir les faits, Karine savait qu’elle allait faire face à une autre vérité déchirante :son papa adoptif Alain et son oncle René avaient eu un grave accident d’aéroglisseur et étaient portés disparus. Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’on retrouva les corps des deux hommes, sans vie, dans les eaux encore glaciales du fleuve St-Laurent.  Ce tragique événement deviendra, pour Karine, la première d’une série de longues périodes de vives souffrances. Sa mère, endeuillée à deux reprises par le décès de son conjoint en moins de dix ans, aurait bien voulu soulever des montagnes pour calmer les émotions de sa fille, mais elle devait guérir sa propre douleur ; un destin difficile pour celle qui n’avait pas encore 30 ans.

Six mois après la mort d’Alain et de René, le fils de ce dernier fut retrouvé sans vie dans son berceau ; mort subite du nourrisson. Un autre tsunami vient faire tanguer la fragilité d’âme de la famille et brouiller la candeur qui empreint normalement un enfant.  Karine se retrouvera alors encore au centre d’un tumulte.  Plusieurs sensations désagréables, d’images intermittentes floues et une longue phase de déni parsèment les souvenirs de cette époque.  Elle comprendra plus tard que, ces distorsions cognitives, ces dissociations et ces oublis faisaient parties des étapes et moyens de protection des gens endeuillés.

La vie a suivi son cours, la maison était plus silencieuse. Lisette continuait d’accompagner Karine dans ces tristes comme ces heureux moments.  À L’adolescence, malgré les épreuves passées, Karine a su tiré son épingle du jeu. Lisette laissait libre cours à toutes ses excentricités; cheveux ébouriffés, diamant collé au milieu du front, look vestimentaire unique et flyé qui fait tourner les têtes.  Ce mode d’expression est demeuré, même pendant son passage secondaire au collège Keranna. Le pensionnat et ses jupes à carreaux n’ont pas eu raison de sa crise identitaire, au grand désespoir des religieuses qui dirigeaient l’école. Karine était considérée comme une leader positive et extravertie, toujours  respectueuse et polie. Elle a su créer des liens incomparables avec ces femmes vêtues de sourires et de gris conventionnels. Karine a toujours osé et vécu en marge. Elle dérange, bouscule les valeurs et les convictions. On l’envie, la jalouse même. Mais, depuis toujours, elle nous épate et nous inspire! Ce sont ces caractéristiques uniques et cette grande force intérieure qui lui permettront, quelques années plus tard, d’offrir un accompagnement exceptionnel en fin de vie et au niveau de la perte/du deuil.

Le 14 février 1995 signera la fin des repères.  Karine vient tout juste de franchir le cap de ses 19 ans quand sa mère lui apprend qu’elle a un cancer; l’un de ceux qui ne laisse aucune chance au coureur. La phase terminale de la maladie est déjà entamée. 132 petits jours plus tard, le 26 juin, Lisette poussa son dernier souffle.  Karine fut totalement dévastée par la perte de sa mère.  Désormais elle sera orpheline de ses deux parents et devra affronter les méandres de la vie, sans leur précieux soutien; une lourde tâche pour une jeune femme au passé imposant. 

Suite au départ de sa mère, Karine se trouva confrontée aux manigances de son dernier conjoint, un homme rigide et manipulateur dont elle s’est toujours méfiée et avec lequel elle n’a jamais développé aucune forme de complicité. Ce dernier avait usé de stratégies malveillantes lors de la signature du testament de sa mère, lui donnant droit à la maison familiale et la majeure partie de l’héritage laissé par ces deux pères, ainsi que sa mère. Les démarches juridiques et le procès s’étendirent sur plusieurs années. La capacité de résilience de Karine fut rudement mise à l’épreuve! Elle en est ressortie éprouvée, exténuée et surtout, empreinte d’un sentiment de colère et d’injustice incomparable. Même essoufflée, elle a choisi de poursuivre sa quête, un jour à la fois, sur son chemin de Compostelle intérieur.

Les années se sont succédées et les décès se sont accumulés.  À seulement 25 ans, Karine avait rencontré la mort à une dizaines de reprises; tous membres de sa famille directe s’étant enlevé la vie, ayant succombé à des maladies, subi des erreurs médicales et des accidents. À travers ses épreuves, Karine s’est complètement perdue.  Elle a eu honte de son histoire.  Elle la cachait sous des sourires qui laissaient croire que tout allait bien, simplement par peur de lourdeur, de déranger ou de perdre à nouveau.  Elle a tenté d’être indispensable pour les autres afin de ne pas être abandonnée de nouveau. Confrontée au manque de ressources du milieu pour sortir de cette torpeur ainsi qu’aux tabous liés à la mort, elle s’est sentie impuissante. Elle convient aujourd’hui, que cette période de souffrance intense était essentielle à sa réalisation personnelle et professionnelle, car elle lui a dû aller puiser le meilleur d’elle-même pour survivre et pouvoir aider les autres.  

Le parcours professionnel de Karine est comme elle; sans moule prédéterminé. Toutefois, une chose est récurrente : son besoin d’être avec les gens et d’apprendre d’eux. Dans toutes ses expériences d’emplois, que ce ce soit dans le domaine de la vente, de la restauration, du cinéma, de la massothérapie, de l’enseignement et j’en passe, Karine s’est nourrie et s’est guérie. Par ses formations en communication, en art, en hypnose, en Neuro-Activ coaching, en relation d’aide et j’en passe encore, elle s’est également nourrie et guérie.  Son entreprise, l’Alliée du deuil, s’ancre sur la base de son riche parcours professionnel et son expérience personnelle incomparable. Voilà pourquoi elle peut être une alliée dans la traversée d’épreuves de toutes sortes et peut désormais nourrir et aider les autres à guérir.

Portée par son histoire et sa créativité, Karine a toujours su écouter, soutenir, encourager et orienter. Elle a également toujours cherché à épauler et outiller les personnes œuvrant autour des gens qui traversent un deuil, pour éveiller chez eux, l’importance d’intervenir avec bienveillance auprès de ces gens fragilisés par la perte. Par sa grande humilité, sa simplicité désarmante et son humour gentil, elle agit en phare éclairant à travers la tempête. 

Karine est aujourd’hui reconnue comme une conférencière, une formatrice et une accompagnatrice d’exception. Elle a suivi les traces de M. Crettaz en Suisse et est devenue l’instigatrice des Cafés mortels et des conférences immortelles en Mauricie, des lieux de rencontres, de partages et d’échanges entre endeuillés ou gens inquiétés par la mort elle-même. Elle est également autrice de plusieurs écrits sur la thématiques du deuil, dont un livre : Le deuil est une chemin de Compostelle intérieur.

MON PARCOURS PROFESSIONNEL

Au-delà de ses études en communications, Karine détient+ de 10 000 heures d’enseignement à son actif, notamment depuis 13 ans en relation d’aide.
Depuis 2008 elle accompagne sous différentes formes, les personnes en deuil et en fin de vie.

Elle lance son entreprise Alliée du deuil en 2014 et s’investit en Mauricie et au-delà afin de démystifier la relation à la mort et a la perte qui s’en suit.

Elle est instigatrice des Cafés Mortels en Mauricie depuis 2015 et crée sur mesure des conférences pour les intervenants et toutes les personnes désirant aborder les réalités reliées.

  • 14 années d’enseignements en relation d’aide
  • 8 années en tant que guide en méditation autohypnose
  • Neuro -activ- Coaching, The international society of Neuro-Activ Coaching
  • Maître en hypnose, Académie Transe-Formation
  • Techniques d’impacts 2010-2011
  • Formation deuil, maison Monbourquette 2010
  • Technique d’intervention en situation de crise UQTR
  • Implication et bénévolat de 2000 à 2017 centre prévention suicide et maison Albatros

ÉCRIVEZ-MOI

Veuillez remplir les informations ci-dessous et je vous recontacterai le plus rapidement possible.
(lundi au vendredi de 9h à 16h)

    POUR ME RENCONTRER

    770 Boulevard des Récollets
    (2e étage)
    Trois-Rivières, Québec
    G8Z 3W2

    1 819 701-2002